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« On a besoin de Ryanair à Charleroi » : Thomas Dermine réagit aux menaces de la compagnie aérienne

Par RTL info
Ryanair supprimera un million de sièges et cinq avions en Belgique, tout en menaçant d’aller plus loin si Charleroi applique une taxe locale. Le bourgmestre Thomas Dermine assure que celle-ci ne vise pas la compagnie.

Ryanair a annoncé la suppression d’un million de sièges à Bruxelles et Charleroi et de cinq avions basés à Charleroi. Treize liaisons seront supprimées dans le Hainaut.

Ryanair menace en outre d’aller plus loin encore si la Ville de Charleroi concrétise sa volonté de lever une taxe communale de 3 euros par passager à l’aéroport de Charleroi à partir du 1er janvier. Thomas Dermine, bourgmestre de Charleroi, assure que la taxe ne vise pas la compagnie. « Elle va être mise en place mais vise la structure de l’aéroport de Charleroi », dit-il. « On s’est assuré au préalable que l’aéroport avait la capacité financière d’absorber cette taxe sans impacter les passagers et les compagnies aériennes. »

« Un acteur important »

Selon lui, c’est la taxe de 10€ par passager mise en place par le gouvernement fédéral qui est visée. « Ryanair est un acteur économique important mais qui doit respecter certaines règles du jeu en Belgique », dit le bourgmestre. « Comme toujours, il faut trouver un équilibre. »

« Jouer le jeu »

Craint-il un départ de Ryanair ? « On sait que les aéroports de Charleroi et de Bruxelles sont centraux dans le dispositif de Ryanair », indique Thomas Dermine. « On a besoin de Ryanair à Charleroi. Mais on a besoin d’acteurs économiques qui jouent pleinement le jeu sans menacer en invoquant la concurrence fiscale entre pays. C’est vrai que le fédéral y a été très fort avec deux fois cinq euros de taxes qui visent directement les passagers et donc les compagnies aériennes, mais je suis certain qu’il y a moyen de trouver un équilibre. »

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