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Le conseil d'administration d'Infrabel a approuvé, mardi, l'emprunt d'un montant jusqu'à 1 milliard d'euros destiné à concrétiser divers projets d'augmentation de la capacité du réseau ferroviaire. Parmi ceux-ci figurent l'aboutissement des chantiers du RER, de l'AXE 3 (Ottignies-frontière luxembourgeoise) et de la ligne Gand-Bruges, ainsi que des extensions dans les ports (Bruxelles, Gand, Anvers).
Il s'agit d'une partie de l'enveloppe de 16,4 milliards d'euros décidée en décembre 2022 pour les dix années à venir. Ce mardi, le conseil d'administration d'Infrabel a décidé qu'une première tranche de 800 millions d'euros sera activée à partir de 2025.
"En contractant exceptionnellement son propre emprunt, le conseil d'administration assume sa responsabilité de parachever les grands projets d'infrastructure tels que le RER et les grands projets portuaires", a affirmé Jan Cornillie, président du CA d'Infrabel, dans un communiqué. Pour le CEO Benoît Gilson, cette décision "est un levier en vue d'améliorer la performance du réseau ferroviaire au profit de nos clients, du Modal Shift et de l'économie nationale".
"Ce milliard d'euros supplémentaire va permettre d'accélérer l'achèvement de chantiers aussi emblématiques que fondamentaux sur notre réseau ferroviaire, notamment le RER côté wallon, la liaison Bruxelles-Luxembourg et le désenclavement de nos ports", confirme le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet.
Il y voit un complément des financements supplémentaires que le gouvernement fédéral a dégagés pour le rail depuis le début de la législature. "Après des années de sous-investissements et de budgets amputés, nos entreprises ferroviaires sont désormais inscrites dans des trajectoires de financements ambitieuses et, surtout, sécurisées pour les années qui viennent", selon le ministre Ecolo.
