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Le prix de l'immobilier continue de grimper: à quoi peut-on s'attendre pour 2025?

En Belgique, les prix de l'immobilier ont augmenté de 3,6 % en un an, selon Statbel. Les perspectives pour 2025 prévoient une reprise du marché, mais aussi (et toujours) une augmentation des tarifs.

Entre le troisième trimestre 2023 et celui de 2024, les prix des logements en Belgique ont enregistré une hausse annuelle moyenne de 3,6 %.

Cependant, cette inflation varie selon le type de biens. Les logements neufs affichent une augmentation plus marquée, avec une hausse de 5,2 %, contre 3,2 % pour les logements existants.

Les écarts régionaux sont également significatifs. En Wallonie, les prix des logements existants ont bondi de 3 % sur un an, contre une hausse de seulement 0,3 % il y a trois mois. En Flandre, la progression atteint 3,6 %, tandis qu'à Bruxelles, elle reste plus modérée, à 1,4 %.

Des prix toujours en hausse

Après deux années de ralentissement, le marché immobilier devrait repartir à la hausse en 2025.

Les économistes anticipent une augmentation du nombre d'acheteurs potentiels, portée par plusieurs facteurs :

  • La revalorisation des salaires : En janvier, de nombreux ménages verront leurs salaires indexés, avec une augmentation prévue de plus de 3 %
  • La stabilité des taux d'intérêt : Bien qu’ils soient plus élevés qu’il y a quelques années, les taux d’emprunt se sont stabilisés, rassurant ainsi les candidats à l’achat
  • La réforme des droits d’enregistrement en Wallonie : À partir de janvier 2025, les droits d’enregistrement passeront de 12 % à 3 % pour l'achat d’un premier bien, rendant l’acquisition immobilière plus accessible

Une concurrence accrue

Malgré ces éléments favorables, les acheteurs devront composer avec une concurrence accrue sur le marché. Un nombre croissant de candidats à l’achat, couplé à une offre toujours limitée, continuera de tirer les prix vers le haut.

Selon une étude menée par la banque ING, les prix de l’immobilier devraient croître en moyenne de 3 % en 2025, et de 3,8 % en 2026.

Si le marché se redynamise, il reste donc sous l’emprise de la loi de l’offre et de la demande, avec des répercussions évidentes sur les portefeuilles des ménages.

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