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Le taux de chômage est en hausse en Wallonie et à Bruxelles. Le nombre de demandeurs d'emploi inoccupés a augmenté de 10 % en un an en Wallonie. On totalise 219.000 demandeurs d'emploi inoccupés, pour un taux de chômage de 13,7 %. Les jeunes de moins de 25 ans connaissent l'augmentation la plus élevée : +18 %.
À Bruxelles aussi, le nombre de chômeurs a augmenté de 1,5 % pour atteindre les 15,3 %. Et à nouveau, les jeunes sont surtout concernés.
Et pourtant, il y a énormément d'offres d'emploi : 21.000 sur le site du Forem. Février et mars sont des mois très importants pour le recrutement, car des salons de l'emploi sont organisés à cette période.
Parmi les filières qui recrutent le plus, on retrouve l'industrie manufacturière, la construction, le commerce, les transports ou encore l'horeca.
Si certaines nécessitent une formation approfondie, souvent, il est possible de décrocher rapidement un job avec une formation très courte.
C'est le cas de l'horeca où, en 4 semaines de formation, on peut déjà devenir commis ou serveur. Dans le secteur de la construction aussi, certaines formations courtes du Forem permettent d'avoir rapidement un métier. Il est aussi possible de participer à des formations en alternance pour déjà travailler tout en continuant à se former.
"Ça peut aller très très vite, explique Frédéric Deroppe, formateur pour le centre Horeca Forma Wallonie. On organisera très prochainement des découvertes métiers qui vont durer deux semaines : une en salle et une en cuisine pour vraiment découvrir les deux côtés du métier. Et ensuite, quatre semaines de formation et quartes semaines de stage et ils vont pouvoir aller travailler dans le secteur en sachant qu'ils pourront toujours continuer à venir se former et apprendre directement chez le patron. Là, on va vraiment les encadrer le mieux possible pour devenir des éléments importants de la profession."
La situation actuelle est contradictoire puisque le taux de chômage augmente alors qu'il y a toujours énormément d'offres d'emploi. Une des raisons, c'est que les métiers en pénurie ont souvent une mauvaise image : ils n'attirent donc pas toujours les potentiels travailleurs dont ils ont pourtant besoin.