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Les investisseurs belges sont-ils prêts à se lancer dans l'intelligence artificielle?

Pour près de la moitié des investisseurs sondés par ING (47%), c'est le moment d'investir dans des entreprises développant l'intelligence artificielle (IA), ressort-il lundi du baromètre des investisseurs de la banque. Un cinquième des répondants dit ainsi prévoir d'acheter des actions, des fonds ou des ETF (placement qui cherche à suivre l'évolution d'un indice boursier) actifs dans le domaine de l'IA au cours des prochains mois. Une intention davantage populaire chez les moins de 35 ans, où 41% envisagent d'investir prochainement dans l'intelligence artificielle.  

Et ce, malgré le fait que près de 40% des investisseurs sondés considèrent que le risque d'investir dans l'IA est plus élevé qu'ailleurs. Près d'un tiers des répondants (31%) considère comme important d'investir dans des entreprises qui utilisent l'intelligence artificielle.  

Les opinions quant à l'intelligence artificielle diffèrent selon l'âge et le genre, les plus jeunes et les hommes y étant plus favorables. Ainsi, 38% des hommes interrogés s'attendent à ce que l'IA ait un impact positif sur la croissance, contre 27% d'avis négatifs. Chez les femmes, cette proportion s'inverse : 33% prévoient un impact négatif, contre 24% d'avis positifs. Septante pour cent des investisseurs sont convaincus que l'intelligence artificielle aura un "effet significatif" sur le marché du travail, entraînant disparation mais aussi création d'emplois.  

Par ailleurs, environ 60% des investisseurs estiment que l'IA représente une menace pour la vie privée. Seuls 13% des personnes interrogées pensent le contraire.  

ING a sondé en ligne en septembre un échantillon représentatif de 400 investisseurs particuliers belges.

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