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Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a condamné mercredi Loïc G., un habitant de Jodoigne âgé de 39 ans, à deux ans d'emprisonnement ferme. L'homme était poursuivi pour coups et de séquestration à l'encontre de sa compagne, alors qu'il avait déjà écopé en 2014 de quinze mois de prison avec sursis probatoire pour des faits de même nature.
Le 28 février 2021, c'est la clinique Saint-Pierre d'Ottignies qui a fait appel à la police après avoir accueilli la victime. Celle-ci avait reçu des coups et fait l'objet d'une tentative d'étranglement matérialisée par des traces sur son cou. Le prévenu l'avait conduite aux urgences, où elle a confié à une infirmière qu'elle avait pensé mourir lors de cette scène de violence, et avoir vomi de peur et de douleur. Le personnel médical l'a incité à déposer plainte, vu la gravité des faits commis. Lors d'une perquisition opérée le lendemain au domicile du prévenu, la police a mis la main sur un coup de poing américain et un couteau papillon, deux armes blanches dont la détention est interdite.
Le couple s'est séparé puis a renoué et le 25 juin 2022, une nouvelle altercation a eu lieu lorsque le dame a émis l'idée de se rendre chez une de ses amies. Son GSM a été fracassé contre un mur par son compagnon, qui a fermé la porte à clé pour l'empêcher de quitter les lieux, ce que le ministère public a qualifié de détention arbitraire dans son réquisitoire.
La défense avait plaidé une suspension probatoire en suggérant que le prévenu suive une thérapie, tandis que le ministère public avait requis trente mois de prison ferme. Le tribunal s'est donc montré un brin moins sévère en infligeant mercredi au Jodoignois deux ans de prison ferme et une amende de 1.200 euros.
