Partager:
Le Conseil supérieur de la Justice (CSJ) indique vendredi inviter les 115 candidats qui ont participé à l'examen néerlandophone d'accès à la magistrature en janvier à une réunion d'information la semaine prochaine. Le candidat concerné par la fraude est, lui, exclu. Le CSJ a par ailleurs fait savoir que l'annulation de l'examen était une décision "difficile" mais nécessaire pour qu'il n'y ait "aucun doute ni discussion".
"Nous comprenons que l'annulation de l'examen soit difficile pour tous ceux qui ont étudié avec sérieux et engagement et qui ont dû se (ré)organiser à cet égard", explique Hilde Melotte, présidente du CSJ, citée dans un communiqué. "Cette décision difficile a été prise par la commission de nomination et de désignation néerlandophone après une analyse de l'ensemble des éléments pertinents. Nous nous concentrons actuellement sur l'organisation pratique et la préparation des nouvelles épreuves (...) Nous souhaitons en effet qu'il ne puisse y avoir aucun doute ni discussion quelconque sur les compétences, les connaissances et l'expertise des futurs magistrats comme sur nos procédures de sélection. Il y va de la crédibilité des candidats, de celle de la justice en général et de la magistrature en particulier."
Vingt-deux jeunes candidats-magistrats qui ont passé l'épreuve écrite de l'examen d'accès à la magistrature entachée d'un cas de fraude ont demandé au CSJ d'annuler la nullité de l'épreuve, relayaient vendredi matin les journaux De Standaard et Het Nieuwsblad.
Un avocat général gantois a remis à l'avance à un candidat des informations relatives à l'examen de magistrature organisé en janvier de cette année. Le CSJ a dénoncé les faits le 3 mars dernier au procureur général de Gand et sollicité que l'enquête soit menée de manière aussi large que possible.


















