Partager:
Voisins, amis, parents et enfants déposent des fleurs et des dessins pour Fabian. « Je viens me recueillir sur l’endroit où ça s’est passé », confie cette femme, la gorge nouée.
L’émotion, la tristesse bien présente mais aussi les questions. Ces riverains souhaitent garder l’anonymat. Ils se promènent tous les jours dans le parc Elisabeth et dénoncent la présence de policiers en voiture. « Je traîne souvent ici et à chaque fois qu’il y a la police dans ce parc, ils sont tout le temps en voiture », confie cet homme qui préfère rester anonyme.
« La plupart du temps ils roulent normalement mais il y a des fois où ils roulent vite, sans raison, avec des gyrophares alors que c’est un parc où il y a plein d’enfants qui jouent. Je n’ai jamais vu un policier marcher ici à pied. »
Les gens du quartier demandent à ce qu’il n’y ait plus de voitures qui circulent
« C’est évident que là les gens du quartier demandent à ce qu’il n’y ait plus de voitures qui circulent, ça c’est sûr », ajoute une autre personne interrogée par l’équipe de RTL info.
Une mère de famille confie également qu’elle ne laissera plus ses enfants se promener seul dans le parc. « Je serai toujours là avec eux pour être présente au cas où il y a un problème », a-t-elle décidé. « Je dois être là, quelqu’un d’adulte doit être présent avec les enfants. »
« Quand un policier demande de vous arrêter… »
Par peur, une habitante du quartier a même expliqué à son petit dernier, âgé de 5 ans, quelle attitude adopter face à un policier. « Je lui ai expliqué que quand un policier vous demande de vous arrêter, il faut s’arrêter et écouter ce qu’il veut vous dire. »
Tous ont en tête les victimes des courses-poursuites mortelles impliquant des policiers ces dernières années. Wassim et Sabrina en 2017, la petite Maouda en 2018, Mehdi en 2019, Adil en 2020… Ils demandent justice pour Fabian.
