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Sébastien W. poignardé à Quaregnon: l'un des suspects venait d’être libéré après une lourde condamnation

Un homme de 29 ans a été poignardé à mort à Quaregnon lors d'un différend entre plusieurs individus. L'un des suspects est Benjamin Wisniewski, récemment libéré après une condamnation pour un double meurtre. L’enquête est en cours.

Un homme a été poignardé à Quaregnon dans la nuit de mercredi à jeudi dans le cadre d'un différend entre plusieurs individus, indique lundi le parquet de Mons, confirmant une information de Sudinfo, qui évoque cinq personnes.  

La victime, Sébastien W., 29 ans, a reç u plusieurs coups de couteau et est décédée à l'hô pital. Ces coups pourraient être la cause du décès, selon les premiers résultats de l'autopsie. Le dossier a été mis à l'instruction et les premiers devoirs d'enquête ont été effectués.  

Un suspect a été mis sous mandat d'arrêt du chef d'assassinat et d'infraction à la loi sur les armes, a encore fait savoir le parquet. L'enquête suit son cours.                  

Selon les informations de Het Laatste Nieuws et Sudinfo, Sé bastien a reçu un coup de couteau à l’artère fémorale.         

Ce dernier venait pourtant de sortir de prison après avoir été condamné, en 2017, à une peine de 25 ans. Le suspect avait été impliqué dans un double meurtre à Hensies, il y a plus de dix ans. À l’époque, il avait été jugé aux assises du Hainaut aux côtés de sept autres accusés pour l’assassinat de Fanny Colmant et David Dubois. Les victimes avaient été séquestrées, torturées, puis jetées vivantes dans le canal Nimy-Blaton.

Dans cette affaire, jugée aux assises du Hainaut, huit personnes avaient été condamnées qui avait écopé de 12 ans de prison, peine ensuite réduite à cinq ans. Sébastien W. venait lui aussi de sortir de prison, début janvier. Sa mère reconnaît qu’il avait eu des problèmes d’alcool et de drogue, mais s’indigne : "Ce n’est pas une raison pour le laisser mourir comme un chien dans la rue".

Il laisse derrière lui une fille de cinq ans, avec qui il n’avait plus de contact.

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