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Le Palais royal a annoncé que la princesse Astrid avait demandé au roi Philippe de la décharger de ses responsabilités liées aux missions économiques belges, en raison de soucis de santé. Le souverain a accepté cette demande, mettant fin, pour un temps, à douze années d’engagement de la princesse dans ce rôle.
Pour assurer la continuité, la reine Mathilde mènera les prochaines missions. Un choix logique : elle dispose déjà d’une solide expérience en la matière. Avant l’accession de Philippe au trône, elle a participé à de nombreuses missions économiques aux côtés de son époux, alors prince héritier. Cette familiarité avec le fonctionnement de ces déplacements internationaux a naturellement pesé dans la décision du Palais.
Pourquoi pas la princesse Élisabeth ?
En théorie, la princesse Élisabeth aurait pu reprendre le flambeau. Mais des contraintes pratiques s’y opposent. L’héritière de la Couronne termine actuellement son master en politique publique à l’université Harvard, aux États-Unis. Entre ses cours et l’organisation de ces missions très exigeantes en temps et en énergie, il serait difficile pour elle d’assurer ce rôle depuis un autre continent.
La reine Mathilde conduira donc notamment une mission en Turquie en mai prochain, ainsi qu’une autre en Arabie saoudite en novembre 2026.
Une transition à prévoir dans les prochains mois
La princesse Élisabeth devrait achever ses études dans environ six mois. Deux options s’offriront alors à elle : poursuivre son parcours avec une formation ou un stage, comme l’avait fait son père à l’époque, ou se consacrer pleinement à ses fonctions royales. Dans ce second cas, elle reprendrait progressivement la responsabilité des missions économiques, succédant ainsi à sa mère.
