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«Pas pour tenir un énième débat sur la situation à Gaza qui constate qu’une minorité de parlementaires empêche tout pas vers une reconnaissance de la Palestine, mais bien pour poser enfin des actes clairs. On sait la situation à Gaza extrêmement grave. À présent des ONG israéliennes évoquent elles aussi un génocide en cours», a-t-il justifié.
«Comme l’a rappelé (ndlr: le président du PS), Paul Magnette, dans le courrier adressé à ses collègues présidentes et présidents de parti, la Belgique doit reconnaître la Palestine. Cette reconnaissance immédiate est le point de départ de toute solution de paix crédible. La solution au conflit ne pourra passer qu’au travers de deux États démocratiques et indépendants, ayant le droit de vivre en paix et en sécurité avec des frontières mutuellement reconnues, acceptées et respectées», a-t-il ajouté.
Aux yeux du chef de file socialiste, la réunion de la commission doit permettre d’adopter un texte obligeant le gouvernement à se positionner «dès demain» pour la reconnaissance immédiate de la Palestine, exiger un cessez le feu, la fin de l’occupation, de la colonisation, des expropriations et le respect absolu du droit international humanitaire. Cela implique un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et des prisonniers, et un accès effectif à l’aide humanitaire, a insisté M. Dermagne.
Mercredi midi, la présidente de la commission des Affaires étrangères, Els Van Hoof (CD&V), a annoncé que ladite commission de la Chambre sera convoquée d’urgence pour un échange de vues avec les ministres compétents sur Gaza. Elle n’a toutefois pas encore fixé de date.



















