Accueil Actu Belgique Justice

400 mineurs en danger ne sont pas accueillis de manière adéquate: le procureur du Roi de Bruxelles ouvre une enquête

Le procureur du Roi de Bruxelles a ouvert une information judiciaire contre X pour "abstention coupable". Il vise l'accueil inadéquat de 400 mineurs en danger. 

Environ 400 mineurs en danger ne sont pas accueillis de manière adéquate selon Julien Moinil, le procureur du Roi de Bruxelles. Celui-ci a dès lors ouvert une information judiciaire contre X pour "abstention coupable". 

Ces mineurs, qui devraient faire l'objet de mesures de protection, se retrouvent sur des listes d'attente et sans aide. Plusieurs années plus tard, ces mêmes profils sont parfois mêlés aux violences liées au trafic de drogue à Bruxelles, avance Julien Moinil.

"Le constat est inquiétant mais les chiffres doivent être mis en perspective", réagit Valérie Lescrenier, la ministre de l'Aide à la jeunesse et des Maisons de justice en Fédération Wallonie-Bruxelles. D'après elle, "il y a toujours des accompagnements qui peuvent prendre le relais" si la solution préconisée par le juge de la jeunesse ne peut être exécutée.

Les chiffres de notre enquête 

Au mois de janvier, l'une de nos équipes avait déjà creusé le sujet. Chaque jour, en Fédération Wallonie-Bruxelles, près de 200 mineurs considérés comme en danger dans leur famille, sont à l'hôpital sans raison médicale reconnue. 

Nos avions alors interrogé Valérie Lescrenier qui se défendait: "Évidemment, on ne peut pas rester insensible aux reportages et aux images, aux témoignages qui sont repris au sein de celui-ci. On a des moyens complémentaires qui sont dégagés par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour amener des réponses", justifiait la ministre qui ne pouvait pas "s'engager" à ce qu'il n'y ait plus d'enfants placés dans des hôpitaux à la fin de sa législature. 

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.