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L’opération menée par les centaines de policiers cette semaine dans le quartier du Peterbos n’était pas une perquisition, mais bien une visite domiciliaire de logements vides.
Ils n’avaient pas de mandat, mais n’en n’ont pas besoin non plus. Dans le cas précis des visites domiciliaires, l’accord du propriétaire suffit. Ici, le propriétaire est la commune d’Anderlecht et elle avait donné son accord. Le bourgmestre Fabrice Cumps était d’ailleurs sur place.
Julien Moinil, le procureur de Bruxelles, précise que cette intervention est une opération de sécurisation d’appartements censés être vides pour de futurs travaux de rénovation, sans viser de cible particulière.
Si ces appartements ont été contrôlés, c’est parce que, vides, ils servent de squats ou de caches pour des activités illicites.
Julien Moinil explique que cette opération est une première étape, que la stratégie du parquet de Bruxelles pour mettre fin à la mainmise des organisations criminelles liées à la drogue sur certains quartiers de la capitale se déclinera en cinq étapes, par « hotspot ».


















