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Le procès d'assises de 13 personnes accusées d'avoir torturé puis assassiné Hilal Makhtout s'ouvrira vendredi à Tongres. La victime, âgée de 33 ans, avait été kidnappée en mars 2019 à son domicile de Genk, puis torturée avant d'être emmenée à Forzée dans les Ardennes, où elle a été tuée. Il s'agit du plus gros procès d'assises jamais organisé dans le Limbourg.
Hilal Makhtout se trouvait dans son garage à Genk avec un ami lorsque cinq individus ont fait irruption, le 9 mars 2019. Après lui avoir infligé des coups, ils l'ont jeté dans le coffre d'une voiture.
La victime a ensuite été emmenée dans une cave sous un garage puis dans un autre garage. Ces deux endroits appartenait à deux accusés. Elle y a subi plusieurs sévices et a notamment été battue avec un marteau et brûlée à la tête avec des cigarettes.
Les accusés ont ensuite emmené Hilal Makhtout dans un chalet situé à Forzée (Rochefort) en province de Namur, le 11 mars. Où ils l'ont à nouveau torturé.
Le 12 mars 2019, le propriétaire du chalet a découvert la dépouille de la victime, en partie enveloppée dans une couette sur un lit, avec seulement un pantalon. Son visage était violet et noir. Les autopsies pratiquées par les médecins légistes ont montré que Hilal Makhtout avait été roué de coups sur tout le corps et qu'il avait enduré une agonie prolongée.
La mort du jeune homme s'inscrirait dans le cadre de la disparition d'une partie d'une cargaison de trois kilos de cocaïne, d'une valeur de 100.000 euros. En outre, un coffre-fort contenant le produit de la vente de drogue aurait également été vidé.
Les accusés, douze âgés d'une vingtaine d'années et un trentenaire, doivent répondre de torture ayant entraîné la mort et d'association de malfaiteurs.
La composition du jury aura lieu mardi. Le procès, qui débutera vendredi, devrait durer quatre semaines. Durant les trois premières semaines, 85 témoins prendront la parole.
