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Vers des peines plus lourdes pour les accidents mortels : Annelies Verlinden veut introduire la notion d’« homicide dans le cadre de la circulation »

Par RTL info avec Belga
Les conducteurs responsables d’un accident mortel sur la route pourraient bientôt être poursuivis pour « homicide dans le cadre de la circulation ». La ministre de la Justice Annelies Verlinden entend durcir la législation : jusqu’à 10 ans de prison sont prévus en cas de circonstances aggravantes comme l’alcool ou le non-respect du code de la route.

La ministre de la Justice Annelies Verlinden entend introduire une nouvelle notion pénale d’» homicide dans le cadre de la circulation ». Un avant-projet de loi en ce sens sera présenté vendredi en Conseil des ministres, annonce son cabinet jeudi dans un communiqué.

Le texte actuel du nouveau Code pénal, qui entrera en vigueur le 8 avril 2026, prévoit une peine de niveau 3 pour quiconque cause un « accident de la circulation mortel ». Cette peine, qui peut aller jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 10.000 euros, s’applique quelle que soit la raison de l’accident, qu’il s’agisse d’inattention ou de conduite sous l’influence de l’alcool ou de drogue.

Avec cette nouvelle loi, le conducteur qui provoque un accident mortel sur la route serait alors poursuivi pour « homicide dans le cadre de la circulation ». L’avant-projet de loi prévoit également des peines plus lourdes dans certains cas, notamment en cas de conduite sous l’influence de l’alcool ou sans permis, ou en cas de non-respect d’un feu rouge. La peine maximale sera alors considérablement alourdie, jusqu’à dix ans de prison et une amende de 16.000 euros, détaille le communiqué.

La notion pénale d’» homicide dans le cadre de la circulation » existe déjà à l’étranger. En Angleterre, au Pays de Galles, aux Pays-Bas et dans la plupart des États des États-Unis, causer un décès en tant qu’automobiliste constitue une infraction spécifique. En France, la notion d’» homicide routier » a été introduite récemment.

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