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Vous l'avez peut-être lu ou entendu ce matin: l'IRM, l'Institut Royal Météorologique avait lancé une alerte aux orages pour cet après-midi, sur l'Est du pays. Il parlait même d'un risque de grêle. Apparemment, rien de catastrophique ne s'est encore produit. Alors, que s'est-il passé ? Pourquoi est-ce si compliqué de réaliser ce type de prévisions?
Selon les applications météo, tout était réuni cet après-midi pour que de nombreux orages éclatent sur l'Est du pays. Mais peut-on se fier à ces prévisions ? Nous avons décidé de le vérifier.
Selon une application, le cœur des orages devrait tomber à Jalhay. Nous nous y dirigeons. À notre arrivée, premier constat, l'orage n'est toujours pas là. Et cela ne semble pas inquiéter Clément, un facteur qui revient de sa tournée. "En venant au boulot, on m'avait dit qu'il allait y avoir beaucoup de précipitations à 11h. Moi, je n'ai pas eu une seule goutte", raconte-t-il.
Interpellés de ne pas apercevoir le moindre éclair dans le ciel, ni le moindre grêlon à l'horizon, nous relançons notre application. En quelques minutes, les prévisions ont complètement changé. Pourquoi est-ce donc si difficile de prévoir où tombera l'orage ? Nous décidons de contacter notre expert météo. "Il y a beaucoup d'éléments au niveau local qui jouent un rôle, par exemple la topographie et aussi la direction du vent", dit David Dehenauw. "En fait, par commune, les orages ne sont prévisibles parfois que 10 à 20 minutes ou au maximum une heure à l'avance."
Quelles sont les prévisions?
Nous ne devrions plus être touchés par des épisodes orageux dans les prochaines heures en Wallonie et à Bruxelles. Seule la Flandre reste encore concernée en ce moment par quelques coups de tonnerre. Mais tout cela va s'apaiser durant la nuit, raison pour laquelle d'ailleurs l'IRM n'est finalement pas passée en code orange.