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Il y a 4 ans jour pour jour, des pluies diluviennes s’abattaient sur notre pays. Par endroits, plus de 100 litres d’eau étaient tombés par m², en 24 heures.
Pour vous donner une idée, cela représente 5 seaux d’eau versés sur 1m² seulement. Un chiffre assez énorme et, on s’en souvient, pour de nombreuses personnes, les conséquences ont été dramatiques.
Au total, 39 personnes ont perdu la vie et 100.000 autres ont perdu totalement ou partiellement leur logement. Alors 4 ans plus tard, est-ce qu’une telle situation pourrait encore se produire ?? « Ce genre d’inondations pourraient encore intervenir mais plus on va faire du réchauffement climatique, plus le contenu en eau de l’air va augmenter, donc potentiellement les précipitations », analyse Sébastien Doutreloup, climatologue.
Le bassin de la Vesdre et de la Semois sont deux zones à risques, mais des orages plus localisés sont eux aussi dévastateurs : « Les inondations très localisées sont dues aux orages, et ce type d’inondations peut intervenir vraiment n’importe où », précise-t-il.
Qu’est-ce qui a été mis en place depuis ? « Certaines méthodes ont été revues avec la volonté de pouvoir faire face à un nouvel épisode qui pourrait être comparé à celui de 2021 », assure Sarah Pierre, porte-parole du SPF mobilité et infrastructure. Au barrage d’Eupen, par exemple, des travaux ont été menés. « Il faut jouer entre une quantité d’eau minimum pour alimenter la région en eau potable et une quantité maximale pour accueillir d’éventuelles crues. Suite à 2021, il a été décidé d’augmenter cette réserve d’empotement pour pouvoir accueillir les eaux de pluies ».



















