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Jeudi, une attaque visant Bart De Wever, mais aussi d’autres personnalités politiques belges a été déjouée. Trois suspects ont été interpellés et selon certains médias flamands, il s’agit de jeunes anversois d’origine tchétchène et marocaine. Ils sont âgés de 23 et 18 ans, selon le parquet fédéral. Le plus jeune des suspects étudiait la défense et la sécurité à l’Institut Sint Norbertus à Anvers. Une perquisition a été réalisée hier dans cet établissement. Quant au suspect de 23 ans, il suivait une formation de cybersécurité dans une école supérieure.
Un autre suspect avait aussi été interpellé hier, mais il a été relâché faute de preuves suffisantes. Les deux autres suspects doivent comparaître aujourd’hui devant un juge d’instruction qui va devoir décider s’ils seront placés sous mandat d’arrêt. Et cela devrait être connu dans le courant de la journée.
Un suivi permanent
Le Premier ministre, qui était visé par ce projet d’attentat déjoué, a montré aux journalistes ce matin que tout allait bien, en levant le pouce dans leur direction. Le niveau de la menace reste bien à 3 sur 4 selon l’OCAM (Organisme de Coordination pour l’Analyse de la Menace). Une menace djihadiste toujours bien présente.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin a réagi à cette attaque déjouée et annonce un suivi constant de ce type de cellule. « La menace djihadiste n’a jamais disparu. Je rappelle quand même que le dernier attentat, c’est en 2023. Ce n’est pas si longtemps que ça, quand les supporters suédois ont été tués par un loup solitaire. Ici, il s’agissait manifestement d’une cellule. Nous continuons à suivre cela de manière permanente, de manière extrêmement sérieuse. Ce qui permet d’arriver au démantèlement comme on l’a vu hier » déclare-t-il.


















