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Trois jeunes adultes ont été interpellés lors de perquisitions à Anvers. Ils projetaient de commettre un attentat visant des responsables politiques, a annoncé jeudi le parquet fédéral.
Deux d’entre eux sont auditionnés par la police et comparaîtront demain devant le juge d’instruction qui déterminera s’il y a lieu de les placer sous mandat d’arrêt. Le troisième a été remis en liberté, a précisé la procureure fédérale, Ann Fransen.
Sur le plateau du RTL info 19h, Maxime Prévot, ministre des Affaires étrangères, dit avoir aussi reçu des menaces, « plusieurs chaque année ». « J’en ai collecté quelques-unes, c’est très interpellant pour soi-même et pour son entourage familial proche », avoue-t-il. « On arrive à banaliser à force de faire de la politique et d’en avoir quelques-unes. Mais on n’est jamais à l’abri de quelqu’un qui pète réellement une case. »
Toutefois, Maxime Prévot ne souhaite pas être suivi par des agents de sécurité : « On a un contact facile sans déambuler avec une protection. Je n’ai pas envie qu’on bascule dans cette psychose, mais on doit rester vigilants. »
Les réseaux sociaux
Selon lui, les réseaux sociaux peuvent servir de caisse de résonance pour les idéologies extrêmes : « Les discours les plus extrêmes sont propagés, les réseaux sociaux et les algorithmes ne font que placer les gens dans leur bulle de certitude avec de la peur, de la colère… et il faut trouver des coupables », déplore Maxime Prévot.


















