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Le ministre wallon de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), s'est réjoui dimanche des assouplissements annoncés la veille par la Commission européenne des règles environnementales imposées aux agriculteurs dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC). Le même jour, sa collègue de l'Envrionnement, Céline Tellier (Ecolo), n'a en revanche pas caché sa déception, évoquant une décision "scandaleuse".
"C'est une bonne nouvelle pour le monde agricole, je salue le fait que la Commission soit passée des paroles aux actes et ait entendu le message porté par la quasi-totalité des ministres européens de l'Agriculture. Si c'est donc certes un bon début, il ne faut toutefois pas perdre de vue qu'il reste encore des points majeurs sur lesquels l'Europe doit avancer", a expliqué le ministre Borsus, en citant l'importance d'une solution pour le blé, de contrôles aux frontières ou encore d'un assouplissement des contrôles.
"C'est un écran de fumée que la Commission tente de créer devant les agriculteurs", a affirmé Mme Tellier au cours d'un meeting de son parti à Namur.
Selon elle, c'est au niveau du prix pour les agriculteurs que les problèmes doivent être résolus. Les Verts ont déposé une proposition de loi à la Chambre visant à garantir à ceux-ci un revenu juste, a-t-elle rappelé.
Le co-président d'Ecolo, Jean-Marc Nollet, a embrayé. "C'est une erreur que l'on paiera doublement, pour notre santé et pour l'environnement", a-t-il averti.
