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En proposant une aide au revenu des agriculteurs et à la gestion de crise de 300 milliards d’euros, la Commission fixe le « budget protégé » à 80 % du budget actuel de la politique agricole commune (PAC). Elle laisse aux États membres l’opportunité de compléter en allant puiser dans d’autres fonds via un futur « plan de partenariat national et régional » doté de 865 milliards.
Selon Anne Pirson (Les Engagés), cette proposition risque de bénéficier à l’agriculture industrielle « au détriment de notre agriculture familiale ».
David Clarinval a partagé ces craintes. Outre la diminution du montant, le ministre a principalement critiqué trois éléments : la globalisation du budget avec d’autres programmes européens, le risque de transferts entre enveloppes et la définition d’objectifs climatiques sans concertation suffisante.
« Je m’en ferai le relais auprès de mes collègues des Finances et du Budget », chargés de représenter la Belgique dans les négociations censées aboutir en 2027. « Il est impératif d’agir dès maintenant », a exhorté le ministre.
