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Bruxelles, la Région et son record du monde, 564 jours sans gouvernement et une telle situation s’invite jusqu’au Palais-Royal. C’est le message d’un roi. « À Bruxelles, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui prennent à cœur ce qu’elles font », dit le roi Philippe dans son discours de Noël. « Mais elles me font aussi part d’un certain découragement. Ces difficultés se sont aggravées par la longueur déraisonnable de la formation d’un gouvernement bruxellois. J’exhorte les négociateurs à se mettre enfin d’accord sur un programme au service du bien commun. »

Réaction du formateur bruxellois, le président des Engagés au centre des négociations : « Je pense que ce sont des paroles sages et c’est vrai qu’on se rend compte aujourd’hui que les Bruxellois et les Bruxelloises attendent un gouvernement », dit Yvan Verougstraete. « C’est pour ça qu’on s’est attelé à travailler d’arrache-pied ces dernières semaines. »

Juste avant de profiter de sa table de réveillon, Yvan Verougstraete a donc envoyé un avant-projet d’accord. Des tableaux budgétaires. 80 pages pour passer un Noël studieux. « Les différents partis vont regarder cette note, l’amender, faire des propositions, indiquer où sont leurs lignes, peut-être leurs lignes rouges ou ce qu’ils voudraient ajouter », dit le formateur. « J’espère que rapidement, après la rentrée, nous pourrons vraiment être dans la négociation qui pourrait à ce moment-là aller assez vite. On verra bien comment les choses vont avancer. »

Son idée, c’est un gouvernement de centre-gauche, avec les Engagés, le PS, Écolo et Défi côté francophone, Groen, Vooruit et le CD&V côté flamand. Reste encore ce petit problème. Il serait 44 députés bruxellois sur 89. Ce qui ne serait pas encore suffisant.

















