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Le dispositif des chèques-entreprises met en relation des experts (appelés prestataires labellisés) avec des porteurs de projets et entrepreneurs wallons pour les accompagner dans leur projet. La Wallonie intervient dans la facture des prestations de l’expert.
Mais le système doit être recadré. Rien que pour le chèque relatif au conseil à la création d’entreprise, il y a 190 prestataires pour un nombre moyen de 405 chèques annuels.
Portée par le ministre de l’Économie Pierre-Yves Jeholet, la réforme imposera aux entreprises d’initier leurs demandes de chèques, et non plus les prestataires, afin de renforcer leur responsabilité. Les critères de labellisation seront revus pour limiter les abus et mieux encadrer le nombre de prestataires. Les bases de données seront davantage interconnectées, et la gouvernance sera renforcée, avec des contrôles a posteriori et des mécanismes de récupération en cas de fraude avérée. Les aides publiques seront ajustées par thématique, pour plus d’équité et d’impact.
« Pour préparer sereinement cette transition, un moratoire temporaire est instauré concernant, non pas les chèques-entreprises, mais uniquement les nouvelles demandes de labellisation des prestataires (hors chèques Énergie) », explique le ministre dans un communiqué.
Cette pause doit permettre de mettre en œuvre les ajustements nécessaires. Pendant cette période, aucune nouvelle demande de labellisation ou de reconnaissance d’organisation ne pourra être introduite.

















