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Des services de garde d'enfants moins chers et plus flexibles en termes d'horaires d'ouverture pourraient convaincre davantage de parents de travailler, selon une enquête des autorités flamandes.
Dans ce cadre, les chercheurs ont utilisé les données de plus de 70.000 enfants et ont mené une enquête en ligne auprès de plus de 4 000 familles.
En 2019, 75 % des enfants flamands fréquentaient un milieu d'accueil, dans la très grande majorité des cas pour que leurs parents puissent travailler.
Au contraire, un quart des enfants en âge d'être gardés ne l'étaient pas, leurs parents ayant le temps de s'en occuper eux-mêmes ou ayant recours à une garde informelle, par les grands-parents par exemple. Parmi ceux qui s'occupaient eux-mêmes des enfants, plus de la moitié déclaraient ne pas travailler ou avoir temporairement interrompu leur carrière. Plus de 40% des familles considéraient également qu'il s'agissait d'un "choix conscient" de ne pas recourir à des services de garde formels, en raison notamment d'une confiance limitée dans leur qualité.
Mais pour 20% des répondants, c'est aussi une question de coût; 16% n'ont pas trouvé de place et 13% n'ont pas trouvé de place correspondant à leurs horaires de travail.
Toutefois, près de la moitié des familles qui n'ont pas encore recours à la garde d'enfants souhaiteraient le faire sous certaines conditions. Par ailleurs, 41 % des mères et 21 % des pères déclarent qu'ils augmenteraient ou reprendraient leur travail dans ce cas.
Le coût et la flexibilité jouent un rôle particulier à cet égard. Ainsi, près de 12 % des personnes interrogées ont besoin d'une garde d'enfants en dehors des heures de travail normales et 13 % souhaitent pouvoir demander et annuler une place à brève échéance.
En Flandre, le secteur de la petite enfance manifeste depuis des mois pour réclamer au moins 200 millions d'euros de fonds supplémentaires.