Partager:
La KU Leuven, l'UGent et la VUB ont introduit pendant cette année académique des demandes de dérogation à la réglementation linguistique pour l'organisation de 10 masters mais malgré un avis positif de la commission compétente, ces universités se sont heurtées à chaque fois à un refus du gouvernement flamand, écrit lundi le journal De Standaard. "Nous n'accepterons jamais que notre enseignement supérieur se dé-néerlandise", affirme le ministre flamand de l'Enseignement, Ben Weyts (N-VA).
La réglementation linguistique actuelle prévoit que chaque master en anglais ait son équivalent en néerlandais. Les universités voulaient toutefois pour certains masters spécifiques abandonner celui donné en néerlandais. "A côté de l'option anglophone, une néerlandophone doit être maintenue", estime toutefois le ministre flamand. "Les étudiants flamands ont le droit à une formation de qualité dans leur langue, des classes maternelles jusqu'à la dernière année de l'université", juge-t-il.
Du côté des universités, c'est plutôt l'incompréhension. On souligne également que les demandes concernaient des formations très spécifiques.
