Accueil Actu Belgique Elections communales

Embouteillages à Ixelles: "Il n'y en a pas plus qu'avant Good Move", assure le bourgmestre

Christos Doulkeridis, bourgmestre d'Ixelles, était notre invité ce vendredi dans le Bel RTL Matin. Au micro de Martin Buxant, l'écologiste a évoqué, entre autres, le fameux plan Good Move et les embouteillages dans sa commune.

Impossible d'inviter un bourgmestre bruxellois sans lui demander son avis sur le plan régional de mobilité "Good Move". Ce plan décrié par beaucoup, car il compliquerait encore un peu plus la circulation dans la capitale. Alors, est-il encore possible de venir à Ixelles en voiture selon Christos Doulkeridis?

"On vit dans des fantasmes parfois un peu crispants. Je ne conteste pas que la situation ait changé. Mais j'ai 56 ans et j'ai toujours connu des embouteillages. Non, il n'y en a pas de plus en plus! Si vous avez l'honnêteté d'aller voir les Unes de tous les journaux depuis des années, vous verrez que c'était déjà un problème", défend le bourgmestre.

Il ajoute: "Ce qui a changé fondamentalement, c'est que les transports publics fonctionnent mieux en région bruxelloise depuis des années. Forcément, quand on change les choses, il y a une période d'adaptation qui est nécessaire."

Selon l'écologiste, si ça ne se passe pas bien partout, c'est que certaines administrations n'ont pas été assez efficaces: "Dans certaines communes où ça a été mis en place (NDLR: Good Move), on n'a pas réagi assez vite pour corriger les problèmes. Chez moi, je réagis. Il y a encore un ou deux nœuds qui doivent être modifié, on le fera."

Quant à la question de venir à Ixelles en voiture, c'est possible selon le mayeur: "Les automobilistes ont totalement l'option de le faire et ce sera plus facile", assure-t-il. "On est multimodaux. On utilise parfois un vélo, parfois les transports en commun, parfois la voiture. Je comprends parfaitement que les professionnels aient besoin d'avoir leur voiture et un endroit pour la stationner", conclut notre interlocuteur.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Je me sens en accord avec mes convictions": comme Stéphane, de nombreux Belges font le choix de se débaptiser après les déclarations du pape

Il y a près de cinq semaines, la Belgique accueillait le pape. Le Souverain Pontife avait suscité la polémique chez nous avec ses propos sur l’avortement et le statut des femmes. Conséquence: aujourd’hui, plusieurs centaines de Belges souhaitent se faire débaptiser. Pourquoi prendre une telle décision ? Que représente la démarche aux yeux de l’Église ?  Société