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Excuses du Guardian auprès de journalistes agressées ou harcelées sexuellement

Le quotidien The Guardian a présenté ses excuses aux journalistes et aux autres employées qui se disaient agressées ou harcelées sexuellement par l'un de ses ex-journalistes vedettes et renforce ses procédés de traitement de telles accusations.

Le New York Times a rapporté lundi que la rédactrice en chef des quotidiens The Guardian et The Observer, Katherine Viner, avait écrit pour présenter ses excuses à plusieurs femmes qui accusaient un ancien chroniqueur du groupe, Nick Cohen, de les avoir touchées sans leur consentement ou de leur avoir tenu des propos déplacés à caractère sexuel.

"Je veux présenter mes excuses pour le harcèlement sexuel que vous avez subi de la part d'un membre de l'Observer et pour la manière dont votre plainte a été gérée", selon des déclarations reproduites dans le New York Times.

"Notre rédactrice en chef et notre directrice générale ont écrit à toutes celles qui se sont exprimées publiquement sur cette question ou qui ont contacté GNM", le groupe de médias regroupant le Guardian et l'Observer, a confirmé mardi à l'AFP un porte-parole de GNM.

Il ajoute que "depuis l'an dernier nous travaillons avec Howlett Brown, un cabinet de conseil spécialisé dans la culture d'entreprise et les enquêtes indépendantes", qui a notamment recommandé que les futures accusations de harcèlement sexuel soient examinées par des tiers et non par des dirigeants du groupe.

"J'ai reçu des excuses de Kath Viner, la rédactrice en chef, et d'Anna Bateson, la directrice exécutive du Guardian News and Media. Je suis infiniment soulagée", a tweeté la journaliste Lucy Siegle.

Jean Hannah Edelstein, une écrivaine, également citée dans l'article du New York Times, se dit aussi sur Twitter "heureuse avoir reçu un mot d'excuse de la part du groupe de médias" et du fait qu'il ait "admis que le harcèlement rend nécessaires des enquêtes externes".

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