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La ministre de l'Education Caroline Désir (PS) a écarté mercredi toute modification du calendrier scolaire pour l'année prochaine afin d'assurer davantage de semaines de vacances communes avec les autres Communautés, comme le réclame l'opposition Les Engagés.
"On ne va pas revenir sur un calendrier approuvé par le Parlement et communiqué il y a plus d'un an", a indiqué Mme Désir, interrogée en séance plénière du Parlement par la députée d'opposition Mathilde Vandorpe (Les Engagés).
"Ca me paraît compliqué si on ne veut pas générer davantage de chaos", a ajouté la ministre.
Mardi en commission, l'opposition entendait débattre d'une proposition visant à assurer dès l'année prochaine davantage de semaines de vacances en commun avec la Flandre et la Communauté germanophone.
Mais les députés de la majorité PS-MR-Ecolo avaient décidé en séance de retirer sur le champ le texte de l'ordre du jour des travaux. "Un déni de démocratie complet", avaient alors dénoncé Les Engagés.
Depuis la dernière rentrée scolaire, la Fédération Wallonie-Bruxelles applique de nouveaux rythmes scolaires avec pour conséquence que les vacances sont aujourd'hui en partie désynchronisées par rapport à la Flandre et la Communauté germanophone.
Ce décalage est particulièrement problématique pour les familles ayant des enfants scolarisés dans les deux Communautés.
Elle complique aussi la vie des écoles pratiquant l'immersion linguistique, les enseignants 'native speakers' n'ayant plus leurs vacances en même temps que leurs propres enfants.
Selon l'opposition Les Engagés, quelque 80.000 enfants seraient ainsi pénalisés par ces nouveaux rythmes, sur un total de plus de 900.000 élèves en FWB.