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Le nombre de prisons disposant de programmes professionnels de traitement de la toxicomanie passera de trois à dix, afin de lutter contre ce phénomène en milieu carcéral, ont annoncé vendredi les SPF Santé publique et Justice.
La Santé publique recrute en outre 14 psychologues cliniciens ou orthopédagogues supplémentaires pour dispenser des soins de santé mentale, en mettant particulièrement l'accent sur les problèmes de toxicomanie.
Ces postes vacants ont été publiés récemment, ont précisé les ministres de la Justice et de la Santé publique, Vincent Van Quickenborne (Open Vld) et Frank Vandenbroucke (Voouit), dans un communiqué conjoint.
Les soins de santé pénitentiaires seront à terme transférés au SPF Santé publique.
En 2017, des projets pilotes ont déjà démarré dans les prisons de Hasselt, Lantin et Saint-Gilles, financés par le SPF Santé publique. Ces projets pilotes ont fait l'objet d'un suivi scientifique par une équipe de recherche de l'UGent et de l'Institut national de Criminalistique et de Criminologie (INCC), ce qui a donné lieu à un rapport contenant des recommandations politiques.
Sur la base de ce rapport, il a été décidé de porter à 10 le nombre de prisons qui proposeront de tels projets, ont indiqué MM. Van Quickenborne et Vandenbroucke.
Il s'agit d'étendre le projet aux prisons de Haren, Termonde, Gand, Louvain-Central, Anvers, Leuze, Jamioulx et Andenne. La prison de Saint-Gilles ne restant ouverte que temporairement, le projet y sera interrompu dès que les derniers détenus auront été transférés à Haren.