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Le président du MR a participé à un sommet exclusif au Qatar sur le sport et le divertissement, tout en mettant en avant le club de football des Francs Borains, dont il est le président.
Ce mercredi 20 et jeudi 21 novembre, alors que les négociations Arizona se tenaient sans lui, Georges-Louis Bouchez, président du MR, était en route pour Doha, au Qatar. Accompagné de sa compagne Lucie Demaret et de son conseiller Jolan Vereecke, il participait à la première édition du Sportico World Summit, un événement organisé sous l’égide du Premier ministre qatari et de Jay Penske, patron du groupe médiatique américain Penske Media Corporation.
Un sommet prestigieux aux invités triés sur le volet
Rassemblant 75 personnalités influentes, le sommet comptait des noms tels que Barack Obama, Boris Johnson, Tony Blair, ainsi que des figures du sport et du divertissement comme Magic Johnson, Omar Sy, et Ryan Reynolds. Georges-Louis Bouchez, en tant que président des Francs Borains, a profité de cette occasion pour chercher des investisseurs potentiels pour le club, actuellement en deuxième division belge.
"Aujourd’hui, c’est au Qatar que ça se passe ! J’étais là en tant que président des Francs Borains, même si ma fonction de président du MR a sans doute aidé. Ce n’est pas un secret, nous cherchons de nouveaux investisseurs pour le club. J’étais là pour le mettre en vitrine", a déclaré Georges-Louis Bouchez à nos confrères du Soir.
En juillet dernier, il a créé une société commerciale pour le club, y investissant personnellement 10 000 euros, avec l’espoir de passer en Division 1. "Si on veut faire grandir le club, on doit trouver des partenaires financiers extérieurs".
Un réseau politique et sportif renforcé
Bien qu’il ait gardé un profil bas sur les réseaux sociaux, sans publier de photos de l’événement, Georges-Louis Bouchez a souligné l’importance d’un réseau diversifié pour un homme politique. "Ce type de rencontres permet de sortir de l’entre-soi politique. Je ne voulais pas qu’on puisse monter en épingle mon absence dans les négociations en publiant une photo. J’avais prévenu mes partenaires politiques et l’agenda avait volontairement été allégé ces deux jours-là. Puis la chaise de Conner Rousseau a été vide pendant deux semaines, et la presse ne s’en est pas indignée", a-t-il affirmé.
Interrogé sur le coût de son déplacement à Doha, Georges-Louis Bouchez a fermement répondu : "Ça ne vous regarde pas, car il ne s’agit pas d’argent public". Réitérant qu’il avait respecté toutes les règles, il a dénoncé une obsession médiatique sur ses déplacements, rappelant une polémique similaire concernant le Grand Prix d’Abu Dhabi.
En attendant, Georges-Louis Bouchez revient du Qatar avec de nouvelles connexions... dont le numéro d’Omar Sy.