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Un professeur de l’ULB a invité des étudiantes voilées à se découvrir les oreilles afin de vérifier qu’elles ne trichaient pas en dissimulant des écouteurs, créant une importante polémique. Le ministre de la Recherche wallon Adrien Dolimont (MR) juge la situation « inacceptable ».
À l’Université libre de Bruxelles, une polémique secoue le monde académique. Lors d’un examen, un professeur a demandé à ses étudiantes de découvrir leurs oreilles afin de vérifier qu’ils ne portaient pas d’écouteurs, dans un objectif de lutte contre la triche. Certains étudiantes voilées ont refusé, dénonçant une atteinte à leur liberté religieuse et accusant le professeur de discrimination.
Dans le 7h50 de bel RTL Matin, Adrien Dolimont (MR), ministre wallon de la Recherche réagit fermement : « J’ai moi-même été assistant et j’ai fait passer des examens. Je dois avouer que je suis assez scié de voir que la rectrice (…) n’a pas soutenu son prof, qui, au final, voulait simplement s’assurer qu’on ne triche pas. Il faut aussi remettre en contexte : le but, c’était d’empêcher la triche et d’assurer un principe d’égalité, en contrôlant tout le monde ».
Le ministre-président wallon ne cache pas son incompréhension : « Je suis plutôt surpris de cette situation. Pour être clair : je trouve ça inacceptable, honnêtement. Je soutiens pleinement le professeur dans sa volonté de contrôle. Moi, je me suis toujours assuré qu’on ne trichait pas à mes examens», assure-t-il.
Et de conclure : « Si on veut un enseignement d’excellence, il faut vérifier les compétences de chacun, sans forcément voir le mal partout ». Adrien Dolimont indique par ailleurs qu’il discutera de cette affaire avec la rectrice de l’ULB « à l’occasion ».
