Partager:
« S’il n’y a pas de ton plus ferme au sein du gouvernement concernant les violations des droits humains commises par le gouvernement israélien, ou si aucune mesure n’est prise en faveur de la reconnaissance de la Palestine, une crise majeure se profile », a-t-il de nouveau insisté ce lundi dans un entretien au journal flamand De Standaard, après l’avoir déjà affirmé dans le RTL info 19h le 14 août dernier.
Les Engagés, le CD&V et le Vooruit, membres de la coalition fédérale Arizona, s’opposent sur ces deux points à la N-VA et surtout au MR. « Pour moi et mon parti, Gaza est effectivement une question cruciale », insiste Maxime Prévot. « Nous devons absolument trouver une solution au sein du gouvernement », exhorte-t-il. « L’attitude d’une seule personne ne peut pas compromettre la réputation du pays tout entier », déclare-t-il à propos du président du MR, Georges-Louis Bouchez.
Le Premier ministre Bart De Wever et ses vice-Premiers ministres se rencontreront ce mercredi pour une réunion du « kern », le conseil des ministres restreint. Maxime Prévot y apportera une note contenant des « propositions concrètes ». Outre la reconnaissance de la Palestine, celles-ci comprennent une interdiction de voyager pour les ministres israéliens Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich, l’interdiction des produits en provenance des territoires occupés, ainsi que l’interdiction du survol et du transit d’armes vers Israël.
« Je ne peux pas imaginer que la Belgique rejoigne le petit club des pays qui ne reconnaissent pas la Palestine », dit encore le chef de la diplomatie. « Si nous ratons le coche, l’image internationale de la Belgique en pâtira. »



















