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Le parlement flamand va réaliser d’ici 2030 quelque 23 millions d’euros d’économies, en coupant notamment dans une série d’avantages et d’indemnités alloués à ses députés.
Les indemnités de sortie versées aux députés quittant l’assemblée seront réduites et ne seront plus versées que durant 12 mois au maximum.
Pour un député avec une longue carrière, l’indemnité de sortie globale ne représentera à l’avenir plus que 39 % seulement de l’avantage actuel.
Le Bureau de l’assemblée a également décidé que les salaires des députés ne seront plus indexés jusqu’en 2030, soit une économie de 18.000 à 24.000 euros par député.
Les salaires complémentaires versés aux titulaires de fonctions spéciales (membres du Bureau, présidents de commission) seront supprimés. Et la présidente d’assemblée verra son salaire fondre de 13 %.
« La politique doit être plus sobre »
L’assemblée parlementaire flamande a également décidé de tailler dans les budgets utilisés par les députés pour s’équiper en matériel bureautique, en connexions internet, pour réaliser des voyages à l’étranger, etc.
Le personnel administratif du parlement sera aussi comprimé. Dans les années à venir, quatorze départs à la retraite ne seront ainsi pas remplacés.
Le ’bonus de pension’ accordé aux membres du personnel partant à la retraite -soit un chèque équivalent à quatre mois du dernier salaire brut- sera supprimé.
Des travaux de remise à neuf prévus dans le bâtiment ne seront pas non plus réalisés.
« La politique doit être plus sobre. Un budget plus économe n’est pas seulement plus juste envers la population à qui l’on demande de faire des économies, c’est aussi une bonne manière de montrer que les politiques n’ont pas droit à un traitement de faveur », a justifié lundi la présidente de l’assemblée flamande, Freya Van den Bossche (Vooruit).
















