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Des "partenaires privés", qui souhaitent entrer au capital de l'entreprise Van Hool, en difficultés financières, se sont manifestés. Le ministre flamand de l'Economie Jo Brouns (CD&V) l'a assuré mercredi.
Depuis l'annonce récente de la restructuration prévue chez Van Hool, avec la délocalisation vers la Macédoine du Nord de la production des bus urbains, le gouvernement flamand reste très prudent quant à l'éventualité d'un soutien public. Les ministres du nord du pays ont à plusieurs reprises souligné que cela ne pourra se faire qu'avec le partenariat d'entités privées et si l'entreprise entrevoit un avenir solide sur le plan financier en Flandre.
Selon Van Hool, sans sources de financement supplémentaires d'ici la fin du mois, la faillite s'annonce. "Entrer seul au capital, ce n'est pas une option", a répété mercredi le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA). "Hors de toute considération idéologique, nous sommes également liés aux règles européennes sur les aides d'Etat."
Selon le ministre Broens, plusieurs candidats privés ont manifesté leur intérêt. Le ministre a également répété, lors d'un débat d'actualité au parlement flamand, que le plan de crise semble "fort" et que le manager de crise Marc Zwaaneveld "mérite toutes ses chances".
