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"Tout ce qui se passe dans le monde nous impacte": Maxime Prévot s'exprime sur son rôle de ministre des Affaires des étrangères

Maxime Prévot a été nommé Ministre des Affaires étrangères. Voici sa réaction à l'issue du Congrès des Engagés. 

Maxime Prévot a été nommé aux Affaires étrangères. Est-ce un poste que le président des Engagés convoitait ? "J'avais quand même un intérêt certain pour le ministère des Affaires étrangères : j'ai toujours aimé la diplomatie, mettre des gens en contact, les rassembler, des qualités qui m'ont même aidé durant la négociation du reste", répond-il à notre micro.

L'enjeu, selon lui, est de garder un œil sur les "grands enjeux géopolitiques" : "Tout ce qui se passe là-bas est en train de nous impacter ici, que ce soit les conflits comme celui du Moyen-Orient, que ce soient les postures outre-Atlantique. On le sait, si on veut un continent européen qui réussit son redéploiement industriel, qui recrée de l'emploi, de la qualité de vie pour les citoyens, qui soit au rendez-vous des questions de transition numérique et digitale... Il faut que la Belgique puisse faire rayonner sa singularité, et je m'y emploierai avec beaucoup de plaisir". 

Alors qu'il vient d'être nommé ministre, Maxime Prévot va devoir quitter son rôle de président de parti : "Je vais transférer cette charge à Yvan Verougstraete, qui est mon vice-président et actuel député européen. Il va pouvoir assumer l'intérim jusqu'à de nouvelles élections présidentielles qui devront se faire maximum dans les trois mois qui viennent".

"Vanessa Matz, ministre par ailleurs, conservera aussi un rôle de vice-présidente nationale pour être toujours en écoute du redéploiement de l'ensemble de notre projet, dans la diversité de ses sensibilités, des publics que nous rencontrons. Et nous allons tous les trois, Jean-Luc, Vanessa et moi-même, s'assurer que nos balises sont bien respectées, que la politique équilibrée que nous avons recherchée n'est pas foulée du pied, et assumer aussi, avec fierté, le fruit de notre accord gouvernemental", a-t-il ajouté. 

C'est également avec tristesse qu'il devra remettre à quelqu'un d'autre son poste de bourgmestre : "Je désignerai une personne, probablement demain ou mardi, en début de semaine en tout cas, qui assumera l'intérim, comme bourgmestre faisant fonction, et puis je garderai évidemment toujours la cohésion d'équipe".

"Le fait d'être ministre ne m'empêchera pas de rester enraciné quelque part, à Namur, en la circonstance. Même si je m'occuperai des enjeux du Royaume et de leur rayonnement au niveau international, de la coopération aussi au développement, pour être au rendez-vous des enjeux qui concernent d'autres pays, il me faudra être attentif aussi à mon pays de Cocagne, qui est Namur", affirme-t-il, confiant.

Après de longues négociations, Maxime Prévot se dit heureux, mais fatigué : "on ne peut qu'être heureux quand on voit le soutien que l'on a reçu l'an dernier dans les urnes, que l'on reçoit encore aujourd'hui, et puis c'est toujours un grand défi. Vous savez, quand vous faites de la politique, vous pouvez le faire juste parce que vous cherchez des mandats. Ou bien vous le faites parce que vous avez envie que votre action soit utile pour les prochaines générations, et pas juste penser aux prochaines élections. C'est le sens de la prise de responsabilité des Engagés, et la mienne aujourd'hui", a-t-il conclu. 

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