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"Décisions fortes", "audace": Maxime Prévot assure "assumer ses responsabilités"

Douze heures après avoir trouvé un accord gouvernemental, Maxime Prévot, président des Engagés, se dit satisfait des mesures prises par le nouveau gouvernement. 

"On n'était pas là en train de jouer dans une cour de récréation, on était vraiment en train d'essayer de doter un pays - notre pays - d'un gouvernement qui en avait largement le besoin", explique Maxime Prévot, président des Engagés, en plateau.  

Comment vous êtes-vous positionné lors des négociations ?

"Ce n'est jamais confortable de mener une négociation avec un spectre de partenaires aussi diversifiés", confie-t-il. "La seule chose à laquelle nous sommes d'ailleurs scotchés, c'est ça : nos projets, nos priorités sur la santé, sur la justice, sur la sécurité. Avoir la capacité de soutenir ceux qui osent, qui entreprennent, qui créent de la richesse et de l'emploi, mais sans être dépourvus pour autant de générosité. Tendre la main à ceux qui en ont le besoin, aux malades, aux familles monoparentales, aux personnes pensionnées. Ce sont des cœurs de cible dans l'action que les Engagés ont pu mener". 

Ce programme, si longuement discuté avec les partis de la coalition, rencontre - dans sa globalité - les valeurs des Engagés : "Je m'y reconnais avec beaucoup de satisfaction et même de fierté. (...)  Et donc, quand vous êtes dans un contexte mondial, comme on le connaît aujourd'hui - qui affecte la compétitivité de notre pays, le bien-être de notre population, son pouvoir d'achat, le coût d'énergie, les enjeux de transition écologique aussi - il faut pouvoir être à la hauteur du rendez-vous et nous assumons nos responsabilités. Je suis très fier du bon équilibre que nous pouvons trouver dans ce texte. Je suis très satisfait de la négociation que nous avons pu mener parce que notre touche de nuance, de bienveillance et d'audace, s'y retrouve".

Ce que je veux éviter, ce sont les réformes communautaires

Bien que Maxime Prévot se dit confiant pour l'avenir, il n'en reste pas moins ferme concernant certaines mesures : "Ce que je veux éviter, ce sont les réformes communautaires qui se font à l'initiative des Flamands contre les intérêts des francophones. On sera toujours un rempart. Par contre, il est illusoire de penser qu'aujourd'hui, notre État fonctionne de manière optimale. Il y a des déperditions d'énergie, des enchevêtrements de compétences. À terme, on doit pouvoir améliorer l'efficacité publique, éviter le gaspillage d'argent, avoir une réforme pertinente". 

Les négociations ne sont pas pour autant terminées. Elles vont à nouveau, au finish, ce samedi soir pour l'attribution des portefeuilles : "Vous savez, la fatigue peut parfois être un enjeu compliqué, mais ça peut aussi être un allié lorsqu'il s'agit d'obtenir le dernier coup de coude pour enfin permettre qu'il y ait un accord. En-tout-cas, on le sait et c'est presque une tradition dans la négociation fédérale, on termine toujours par les 2-3 derniers jours avec les dossiers les plus compliqués".

"Nous sommes très heureux de l'avoir fait. (...) Si on ne prend pas des mesures fortes, on ne pourra pas les garantir demain", a-t-il conclu. 

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