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Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) était l’invité de 7h50 ce matin sur bel RTL. Il a apporté des éclaircissements à quelques heures de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu à Gaza.
Si l’accord se formalise, est-ce qu’on va lever nos sanctions contre Israël ?
À ce stade, c’est beaucoup trop tôt. Parce qu’il ne faut pas retirer les sanctions. D’abord, certaines vont être mises en œuvre et vont commencer à être mises en œuvre. Des accords ont été engrangés. Encore hier, par exemple, je me félicite d’avoir obtenu qu’enfin les trous dans la raquette qui existaient pour le transit d’armes potentielles vers Israël aient été comblés. Plus de transit quelconque possible, plus de biens à double usage qui puissent être envoyés en Israël à vocation militaire… C’est trop tôt, mais je pense qu’il faut maintenir cette pression parce que l’urgence, elle reste d’abord et avant tout aussi l’accès à l’aide humanitaire à Gaza, qui doit être garantie.
Et de l’autre côté, si les otages israéliens sont libérés par le Hamas, est-ce que la Belgique va signer les fameux documents visant à reconnaître la Palestine puisque c’est la condition ?
Les conditions elles étaient claires. D‘une part, la libération des otages. Ce sera a priori fait d’ici au plus tard lundi, et d’autre part le fait que le Hamas ne joue pas de rôle quelconque dans la gouvernance future de la Palestine. Et donc c’est l’élément clé sur lequel nous devrons obtenir des clarifications dans les heures et jours qui viennent.


















