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À 40 ans, Maxime Coessens, est décédé lors d’une intervention à la prison de Lantin. Sa dépouille est arrivée ce lundi 2 juin en matinée à la caserne des pompiers de Liège. Une chapelle ardente a été installée dans la caserne, ouverte au public de 10h à 22h.
Les hommages se succèdent, de quoi émouvoir la femme du défunt, devenue veuve. « On reçoit des messages de partout. Les gens défilent, de tous les services, que ce soient les pompiers, les ambulanciers, les infirmiers… ça fait chaud au cœur », témoigne Christel Kupisiewic.
« Je n’oublie pas aussi toute la population qui vient spontanément lui rendre hommage. Je reçois des milliers de messages, évidemment, je ne peux répondre à tout le monde, mais chacun d’entre eux est une goutte d’encouragement », ajoute-t-elle, visiblement émue.
Ces hommages reconnaissent « l’homme qu’il était, son métier, et ces hommes qui donnent leur vie pour sauver d’autres gens. C’est extraordinaire ce qu’il se passe. Il y a tout son peloton qui me soutient et qui est derrière mes enfants, ils veillent à ce que je ne manque de rien ».
On reçoit des messages de partout. Les gens défilent, de tous les services, que ce soient les pompiers, les ambulanciers, les infirmiers.
Le soutien des proches et de ce qu’elle désigne comme « la famille ‘pompier’ » est fort et « réel » : « C’est là qu’on se rend compte de l’ampleur ».
Et en dehors des pompiers et du corps médical, Christel est également soutenue par ses proches. « Je suis directrice d’une école et là aussi, tous les parents, tous les amis de la commune et les collègues m’envoient des messages. Il a eu un concert, entaché par ce qu’il s’est passé, et ils lui ont aussi rendu hommage. C’est extraordinaire ».


















