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Des travailleurs de l’usine Alstom à Bruges ont débrayé lundi, en lien avec la décision de la SNCB de choisir l’Espagnol CAF, au détriment de l’entreprise Alstom, comme soumissionnaire préférentiel pour l’attribution d’un contrat de livraison de nouvelles automotrices. Les travailleurs d’Alstom Bruges ont demandé des éclaircissements à la direction avant de reprendre le travail.
Les travailleurs ont spontanément arrêté le travail en début de service lundi matin. La direction a alors réuni les travailleurs pour leur apporter davantage d’explications sur la situation et répondre aux questions du personnel. Après quoi l’ensemble des travailleurs a repris le travail, selon Pascal van Hove, du syndicat socialiste flamand ABVV.
Les travailleurs du site d’Alstom à Bruges, qui emploie quelque 600 personnes, craignent pour l’avenir de l’usine. Le conseil d’administration de la SNCB a confirmé le 23 juillet dernier le choix de CAF comme soumissionnaire préférentiel pour l’attribution d’un contrat de livraison de nouvelles automotrices dans le cadre du renouvellement d’une grande partie de la flotte de la société ferroviaire. Il s’agit d’un contrat-cadre qui portera dans un premier temps sur des trains offrant une capacité de 54.000 places assises. Ce programme vise le renouvellement d’un maximum de 600 rames d’ici à 2034, pour un montant estimé entre 1,7 et 3,4 milliards d’euros. Il a été qualifié par certains de «contrat du siècle».
