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Des activistes ont mené des actions contre l'industrie de l'aviation en Belgique: une soixantaine d'arrestations sur le site d'Alibaba

Les quelque 600 activistes de Code Rouge qui bloquaient depuis samedi après-midi le géant de l'e-commerce Alibaba à Liège, ont quitté le site, a annoncé ce dimanche en début d'après-midi le mouvement de désobéissance civile.

La police est intervenue durant la nuit de samedi à dimanche sur le site d'Alibaba, délogeant environ 200 manifestants, rapportent dimanche matin les forces de l'ordre et le collectif Code Rouge. Lors de l'intervention, une activiste a eu le bras cassé.

Depuis samedi après-midi, 600 activistes de Code Rouge paralysent les activités du géant chinois de l'e-commerce Alibaba afin de dénoncer l'expansion de l'aéroport de Liège.  

Vers 22h00 samedi soir, 200 d'entre eux ont pénétré plus en profondeur sur le site, dans l'entrepôt de l'entreprise chinoise "pour l'occuper pacifiquement", relate le mouvement Code Rouge dans un communiqué. L'action a provoqué une réaction de la part des forces de l'ordre. Ces dernières ont en effet investi la zone et procédé à l'évacuation des manifestants vers 02h00 du matin.  

"Environ 150 activistes ont pénétré dans l'entrepôt et endommagé, entre autres, des colis. Il y avait aussi un risque d'intrusion côté espace de l'aéroport, où les avions décollent", justifie dimanche matin la police fédérale. Lors du refoulement, une partie d'entre eux s'est alors attachée. Des dégradations de matériel ont par ailleurs été constatées dans les bureaux d'Alibaba, ce qui a poussé les policiers à procéder à 62 arrestations judiciaires.  

Un blessé a été rapporté à la suite de l'intervention pour un bras cassé. Le collectif a par ailleurs fait état de "cas de violences, de cas d'étranglements" et "de personnes frappées". "Nous dénonçons ce nouvel usage disproportionné de la force par la police", a regretté Louis Droussin, porte-parole de Code Rouge. L'information a toutefois été démentie par la police fédérale.  

Malgré ces événements, les quelques centaines de membres qui restent sur le site sont déterminées à poursuivre l'action, a ajouté dimanche matin Antoine Collard pour Code Rouge. Les forces de la police fédérale et de la police locale resteront présentes sur place.

 

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