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Le ministère de la Défense a licencié 17 militaires pour usage de stupéfiants et rejeté 281 candidatures pour le même motif l’année dernière, ont rapporté mardi différents quotidiens néerlandophones, dont Het Nieuwsblad.
« Les drogues sont incompatibles avec les armes et habilitations de sécurité », a indiqué le député Koen Van den Heuvel (CD&V), qui a demandé ces informations au ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA).
L’an dernier, le ministère de la Défense a intercepté 32 militaires pour usage de stupéfiants, dont 17 ont vu leur carrière définitivement interrompue. « La tolérance zéro est absolue envers les drogues dures. Cela implique un licenciement immédiat », a expliqué le président du syndicat VSOA, Chris Huybrechts. Pour la consommation de drogues douces, les militaires se voient infliger une sanction, mais une récidive signifie également la fin de la carrière militaire.
La Défense a en outre rejeté 281 des 7.750 candidats (3,6 %) en raison de leur consommation de drogues et de médicaments, ressort-il de données demandées par le Vlaams Belang à la Chambre.
