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Écologie et désobéissance civile: pour Adélaïde Charlier, "ces actions ne sont rien par rapport à l'immensité du défi humanitaire"

Adélaïde Charlier, militante climatique, était l'invitée de 7h50 de la Matinale Bel RTL. Elle a évoqué les marches pour le climat mais également les actes de désobéissance civile.

La semaine dernière, deux activistes du mouvement britannique Just Stop Oil ont aspergé un célèbre tableau de Van Gogh avec de la soupe à la tomate dans un musée londonien. L'image était forte et a créé la polémique. Pour Adélaïde Charlier, militante climatique, il s'agissait avant tout d'"un acte stratégique".

"Il y avait une vitre devant le tableau et elles le savaient", dit-elle. "Elles n'agissent pas de manière folle, sans réfléchir. Le message ici, c'est 'défendons notre planète autant que nous défendons cette œuvre d'art de Van Gogh."

"Les citoyens doivent se lever"

Ce week-end, une nouvelle marche pour le climat aura lieu à Bruxelles. Adélaïde Charlier continue à trouver ces mouvements importants mais, pour elle, il faut aller plus loin "car les gens se disent que ça n'a pas été suffisant, quand on voit qu'on n'arrivera pas à respecter les accords de Paris."

Selon elle, il faut continuer le combat via d'autres actions, de désobéissances civiles. Comme par exemple "Code Rouge", l'opération de blocage de la raffinerie de Feluy. "J'y ai participé car c'est un autre outil pour interpeller", dit la militante. "Pour moi, ces actions ne sont rien par rapport à l'immensité du défi humanitaire auquel on fait face."

Jusqu'où pont-on aller au niveau désobéissance civile? "Aujourd'hui, ce sont les citoyens qui doivent se lever, en perturbant, afin d'avoir un changement profond dans la société", indique Adélaïde Charlier.

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