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Une zone de police « piège » Waze pour éviter l’annonce des contrôles d’alcoolémie, voici comment

Les Belges comptent parmi les pires conducteurs du monde, notamment en ce qui concerne l’alcool au volant. Ce constat, c’est Vias qui le pose, à la suite d’une étude sérieuse. Face à cela, Vias propose d’interdire les applications et les annonces de contrôles d’alcoolémie sur les réseaux sociaux. D’où cette question : la police pourrait-elle déjouer ces applications ?

Près d’un Belge sur cinq avoue avoir pris le volant en étant probablement au-dessus de la limite légale au cours du dernier mois, selon une récente étude de VIAS. Un constat inquiétant, qui place la Belgique parmi les mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Pour tenter d’améliorer la situation, VIAS propose d’interdire les applications et les annonces de contrôles d’alcoolémie sur les réseaux sociaux. Du côté des forces de l’ordre, a-t-on trouvé des solutions pour contrer ces applications et les groupes qui préviennent des contrôles d’alcool ?

La zone de police de Zennevallei, dans le Brabant flamand, a mis en place une méthode plutôt originale, testée il y a quelques mois. Elle a inondé Waze de faux signalements afin de masquer l’emplacement réel des contrôles, en s’appuyant sur de petites équipes mobiles. Ainsi, les utilisateurs de l’application ne pouvaient plus distinguer les vrais contrôles des faux.

 

 

Plutôt que d’installer de gros barrages fixes, plus facilement repérables, la zone de Zennevallei utilise désormais de petites équipes mobiles composées de deux inspecteurs. Ces unités peuvent se déplacer rapidement, rendant les informations sur Waze rapidement obsolètes et semant le doute chez les conducteurs.

 

 

Des unités très mobiles : c’est aussi la stratégie adoptée par d’autres zones de police, afin d’éviter d’être repérées et contournées par des automobilistes susceptibles d’être en infraction.

Dans son mémorandum, VIAS demande l’interdiction du signalement des contrôles mobiles. En revanche, pour les radars fixes, VIAS ne voit pas de raison d’en interdire le signalement : de toute façon, les automobilistes les repèrent rapidement, et cela a au moins le mérite de les inciter à ralentir. Mais pour les contrôles mobiles, leur signalement constitue un réel problème.

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