Gilet fluo, fascicule d’urgence et itinéraires bien préparés : comment les 52.000 jeunes scouts qui sillonnent le pays à pied gèrent-ils la cohabitation avec les voitures ?

4 accidents sur 10 impliquant des enfants piétons surviennent pendant les vacances d’été en Wallonie. Dès lors, les camps scouts qui s’installent un peu partout en cette période redoublent de prudence. Nous avons suivi Chloé et sa patrouille. Elles partent pour trois jours de marche.

Quand il faut emprunter une route plus fréquentée, les scouts se mettent en sécurité. « On reste bien sur les côtés et on s’assure d’avoir son gilet fluo pour être bien visibles », explique-t-elle.

Avant de partir, les animateurs rappellent quelques consignes de sécurité : « On essaye de marcher sur une route avec un trottoir. Si ce n’est pas possible, on marche en file indienne, du côté gauche de la route », explique Élise, cheffe de troupe.

Pour que ces trois jours se passent au mieux, les itinéraires sont élaborés à l’avance. « On essaye de voir les champs qui sont praticables, les plus petits chemins aussi. On regarde bien les itinéraires les plus pratiques et les plus sécuritaires », dit encore Élise.

Les scouts sont également équipés d’un petit fascicule utile en cas d’accident : « Il contient les numéros d’urgence, une série de conseils et de réactions en cas d’urgence, ou en cas de bobos et de petits pépins, mais aussi toutes les règles pour apprendre à se déplacer en groupe », précise Gilles Beckers, porte-parole de la fédération des scouts.

Cette année, près de 1.500 camps sont organisés en Belgique, représentant pas moins de 52.000 jeunes.