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Infrabel inaugure sa nouvelle salle de commande à Bruxelles: "Nous allons installer de plus en plus de trains sur le réseau"

C'est un chantier de plusieurs années, qui s'est achevé sur le réseau ferroviaire belge. Les vieilles cabines de signalisation ont été remplacées par des centres de commande modernes qui gèrent les 4000 trains quotidiens. Un investissement de près d'un milliard d'euros. Plongée dans l'une des dix salles de commande qui gère le trafic ferroviaire en Belgique.

En quelques clics, les opérateurs modifient les aiguillages. Cela marque la fin d'une époque: celle des 368 cabines utilisées installées le long des voies. L'opérateur y agissait avec des leviers manuels. Fréderic Rousseau, responsable sécurité du réseau Infrabel, a accompagné cette évolution. Il fait partie des nouvelles générations à avoir repris le flambeau: "On a un menu de commande ici. Et à partir de là, on peut mettre des tableaux de sécurité qui bloquent certaines voies, ou empêcher certains trains d'y accéder. Avec ce menu informatique, on peut gérer toute une zone complète. Cela concerne autant la sécurité, que le trafic." 

Avec ces nouveaux outils, Infrabel ne cesse de recruter de nouveaux collaborateurs. Un réel besoin, puisqu'il manque au moins 200 personnes. Lorenzo Delli Compagni a décidé de sauter le pas. Il est actuellement en formation pour devenir opérateur:"C'est beaucoup de technique. Il faut bien penser à utiliser les bonnes voies, ne pas prendre des quais trop courts, en fonction des trains. Il faut vraiment faire attention, si on ne veut pas avoir des problèmes".

Le gestionnaire du réseau a investi près d'un milliard d'euros pour réaliser tous ces changements. L'objectif est d'anticiper plus rapidement les accidents et améliorer la ponctualité: "Si on avait l'organisation du trafic qu'on avait avant, ce serait impossible même d'absorber tout le trafic qu'on a aujourd'hui. Maintenant nous sommes prêts à absorber non seulement le trafic que nous avons aujourd'hui, mais également le trafic futur. Nous allons installer de plus en plus de trains sur le réseau. Il faut qu'on soit prêt à faire face à cette croissance", déclare Benoît Gilson, administrateur délégué d'Infrabel. 

Mais tous ces changements ont un coût. Infrabel vient d'obtenir un investissement de 14 millliards d'euros. De quoi développer de nouveaux projets, et accélerer sa modernisation.

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