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« J’étais avec des élèves, je suis encore choquée… » : tensions lors de la dispersion du rassemblement des enseignants à Bruxelles

Par RTL info avec Belga
La fin du rassemblement des enseignants à Bruxelles a été marquée par des tensions. Alors que la manifestation devait se terminer à 11h00, la police est intervenue pour évacuer la place Surlet de Chokier, puis a procédé à une seconde charge place Madou. Les manifestants affirment ne pas avoir été avertis avant l’intervention, tandis que la police invoque un blocage non autorisé de la circulation.

En fin de rassemblement des enseignants place Surlet de Chokier, à Bruxelles, la police a chargé les manifestants encore présents. Une première intervention a eu lieu pour évacuer la place, suivie d’une seconde, cette fois en encerclant une partie du groupe sur la place Madou.

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Le rassemblement était autorisé entre 09h00 et 11h00. Au fil de la matinée, il a grossi et un cortège, non prévu initialement, s’est déplacé entre Madou et Botanique avant de revenir place Surlet de Chokier, entraînant des perturbations de circulation.

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Un message non transmis

À 11h00, la police a averti les organisateurs, à savoir le front commun syndical, qu’il fallait libérer la place. Ceux-ci étaient toutefois en réunion avec la ministre de l’Enseignement Valérie Glatigny (MR) et le message n’a pas été transmis aux manifestants encore présents vers 11h30. Alors que ces derniers annonçaient leur départ, la police a formé une ligne et les a repoussés vers la place Madou, avant une deuxième charge durant laquelle un encerclement a eu lieu.

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Selon un policier présent sur place, l’intervention s’explique par « le blocage de la circulation sans autorisation » et par le fait que les manifestants « n’ont pas quitté les lieux à 11h00 malgré l’avertissement transmis aux organisateurs ».

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BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK - BELGA

Je suis encore choquée
Une enseignante

Les manifestants indiquent n’avoir reçu aucune information ni sommation avant la charge. Quelques dizaines de jeunes, d’enseignants et de syndicalistes ont dû présenter une pièce d’identité. « Je n’ai pas compris », a expliqué une enseignante. « On allait partir et tout d’un coup la police a chargé. J’étais avec des élèves. Je suis encore choquée. »

« Après la fin de la manifestation, quelques dizaines de personnes ont formé un cortège et ont bloqué la circulation. À leur retour, la police les a identifiées et ils ont ensuite pu quitter les lieux. Aucune arrestation n’a été effectuée », a précisé la porte-parole de la zone Bruxelles-Capitale/Ixelles, Ilse Van de Keere.

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