Partager:
Selon les résultats préliminaires d'une étude internationale menée par l'université catholique de Louvain (UCL), le burn out parental touche 5% des parents en Belgique.
Les chiffres préliminaires viennent de tomber en exclusivité pour RTL Info : 5% des parents belges sont en burn out parental. Deux tiers sont des femmes. Un chiffre que nous rapporte l'UCL en collaboration avec 50 autres pays. L'enquête à ce sujet est toujours en cours.
Ce type de burn out peut s'expliquer surtout par la charge mentale qui pèse sur les mères d'aujourd'hui. En effet, elles doivent jongler avec toutes sortes de choses au sein de leur vie de famille mais aussi en dehors.
Et même si ce chiffre a un peu tendance à diminuer grâce à une libération de la parole, une médiatisation accrue et un meilleur encadrement, la Belgique reste tout de même l'un des pays les plus concernés par cette problématique. Surtout que cela peut avoir d'importantes conséquences, multipliant par 13 le risque de négligences et par 20 le risque de violences. Cela peut aussi pousser à la séparation d'un couple et même au suicide dans les cas les plus extrêmes. "Le problème avec le burn out parental est qu'il n'y a pas de porte de sortie, explique Isabelle Roskam, professeure à la faculté de psychologie de l'UCL. Vous ne pouvez pas prendre congé de vos enfants, il n'y a pas moyen d'avoir un certificat médical, de changer d'enfants, de carrière,... Ca amène les gens à avoir parfois des pensées extrêmes. Les pensées suicidaires sont très présentes. D'autres peuvent se dire 'J'aime encore mon conjoint, mais j'envisage la séparation parce que ça me permettrait de souffler une semaine sur deux'. Les gens ne voient pas de solutions possibles qui soient à leur portée".
Aujourd'hui, plus de 1700 professionnels sont heureusement déjà formés sur le traitement de la question grâce à des formations de l'UCL données depuis 4 ans.



















