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Crémant, prosecco ou encore cava, les vins pétillants ont la cote, d'autant plus en période de fêtes. Parmi ces breuvages, le champagne sort du lot. Souvent plus cher, il fait office de produit plus luxueux, plus noble. Mais le prix est-il un bon indicateur de qualité? Nous avons fait le test, à l'aveugle, avec le sommelier d'un grand restaurant.
Au bruit, aucune différence avec le champagne. À la couleur et à la robe non plus. Les crémant, prosecco et autres cavas séduisent les consommateurs et prennent de plus en plus de place dans les rayons.
Hubert est propriétaire d’un des plus grands domaines viticoles de Belgique et pour transformer la matière première en vin "à bulles", il utilise la même méthode que pour le champagne: la prise de mousse. "On va prendre les bouteilles et on va les mettre dans un bac de glace qui va permettre de capter, de mettre en glace tout ce qui est levures et ferments", explique le directeur du domaine Chant d'Eole.
Un savoir-faire similaire aux plus grandes maisons champenoises. Alors, pourquoi certains champagnes sont-ils plus chers? Une question de qualité?
Le test
Pour répondre à ces questions, nous avons organisé une dégustation à l'aveugle avec Hugues De Cuyper, sommelier dans un grand restaurant. Verdict après quelques verres: certains champagnes ne justifient pas leur prix.
"Comme pour tous les produits de luxe, il y a un effet marque. Ce sont les marques qui entretiennent le fait que le champagne soit aussi cher", souligne le spécialiste.
En 2022, les crémants de Bourgogne et d'Alsace ont battu des records. 24 millions de bouteilles écoulées pour le premier, 40 millions pour le deuxième. Des chiffres impressionnants qui sont, malgré tout, encore loin derrière le prestigieux champagne avec 320 millions de bouteilles produites par an.
Les crémants du Luxembourg sont pour la plupart d'excellente qualité et bien meilleurs marchés que les champagnes (entre 10 et 15 € la bouteille)