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Le Collectif pour l’inclusion et contre l’islamophobie en Belgique (CIIB), que les renseignements belges lieraient aux Frères musulmans selon un rapport relayé dans la presse cette semaine, rejette « avec force » tout « lien avec les Frères Musulmans ou avec quelque groupe idéologique ou organisation étrangère ». Dans un communiqué transmis vendredi, l’organisme s’étonne de ce rapport, dont il n’a pas été officiellement informé.
« Nous dénonçons cette méthode opaque et unilatérale qui fragilise l’État de droit et nuit à la confiance citoyenne. Nous exigeons que ce rapport soit rendu public dans son intégralité, et que notre droit de réponse soit garanti », poursuit le CIIB.
Le collectif assure n’être « affilié à aucun courant politique ou religieux. Notre seul engagement est celui des droits fondamentaux, de la lutte contre les discriminations, et du respect des principes démocratiques ».
« Dénoncer l’islamophobie ne relève ni de la radicalité ni de l’extrémisme, mais bien d’une responsabilité citoyenne et d’un engagement civique indispensables à la paix sociale, essentielle dans toute société démocratique. Il s’agit d’une exigence minimale pour préserver les fondements de l’État de droit », martèle le CIIB.
« Notre engagement est clair : lutter contre l’injustice, sans compromission, sans peur et sans détour. Nous continuerons à le porter avec détermination, ici, en Belgique, et partout où les droits humains sont bafoués », conclut le collectif.
Mercredi, la Dernière Heure faisait état d’un rapport de la PFCECT, la capacité intégrée de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme du service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) et de la Sûreté de l’État (VSSE), sur le CIIB. Les renseignements belges y qualifieraient le collectif de « groupe de pression de tendance Frères musulmans ».
