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Premier constat majeur de cette enquête : 79 % des participants déclarent comprendre la colère des médecins. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’approuver la grève en tant que moyen d’action, le soutien diminue sensiblement, avec seulement 56 % des personnes sondées affichant leur soutien.
Le sondage met également en évidence des divergences notables selon les affinités politiques. Les sympathisants du PTB, par exemple, se montrent largement favorables à la grève, avec un taux d’approbation de 81 %. À l’inverse, les électeurs du MR, généralement plus réfractaires aux grèves, affichent un soutien nettement plus restreint, plafonnant à 50 %.
Les Belges, de manière générale, se montrent très clairs sur un point : la santé ne doit pas être un secteur d’économies. À la question de savoir s’il fallait réduire les dépenses en soins de santé dans le contexte budgétaire actuel, 82 % des sondés répondent par la négative. Par ailleurs, ils réclament une meilleure reconnaissance financière pour les professionnels de la santé. Concernant les médecins, 57 % des répondants jugent leurs rémunérations insuffisantes.
L’adhésion à la revendication dépasse largement la question des médecins. Le personnel infirmier suscite un soutien encore plus massif. D’après le sondage, 88 % des participants estiment que cette catégorie de professionnels est largement sous-financée.
En ce qui concerne les dépassements d’honoraires en revanche, un des points de friction entre les médecins et le ministre de la Santé, les Belges se rangent plutôt du côté de Frank Vandenbroucke. 69 % estiment que ces dépassements sont injustifiés.


















